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| | Un pavé dans la marre, une rencontre entre Jim Morrison et Ray Manzarek, sûrement la sensation de l'année 67
Un album qu'on peut écrire avec un grand A, tellement il est profond, une essence pure, brut...
Il a bientôt 40 ans et si il sortait maintenant, il y aurait le même engouement, la même passion pour ce groupe, cette musique et cet album
Le premier tube titre de cet album "Break On Through(to the other side)" donne le ton à l'album mais ne montre que le dixième de ce que fait The Doors sur cet album, on ne s'aperçoit pas de ce qu'est Jim Morrison.
C'est un album comprenant quasiment que des tubes, je veux dire par là, qu'il n'y a que des chansons parfaites, rien n'est laissé au hasard, non rien.
Des titres comme "Alabama Song(whisky bar)", "The Cristal Ship", "Soul Kitchen", ou "I Looked At You" incontournable dans les chansons des Doors et de la musique en général!
Mais bizarre je n'ai pas encore parlé des titres extatiques de l'album, "Light My Fire" et "The End", les titres les plus longs de l'album
On ferme les yeux, on est époustouflé à la première écoute, ne comprenant pas ce qui nous arrive, 'Light My Fire, Come on Baby, Light My Fire' résonne dans notre tête... Et ce n'est pas encore fini!
Arrive le moment final de l'album, "The End" sa place était toute trouvée et quelle conclusion, repris plus tard dans le film de Coppola "Apocalyspe Now", Ce titre de plus 11 minutes, excusé du peu...
Et un chef-d'oeuvre digne des Mozart ou autre Bach!
Non, non ce n'est pas exagéré... mais mérité!
'This is the end, my only friend,... the end'
C'est pourquoi on reste sur la fin de l'album, des paroles presque comme un message personnel lancé à celui qui l'écoute...
SiD 21/11/2004 avis: | | | Quand on évoque le nom des Doors, il est impossible d'être objectif tant ce groupe a suscité des passions. On doit se poser pourtant la question: pourquoi, les groupes contemporains des Doors n'offrent qu'un intérêt historique alors que ceux des Doors demeurent modernes? Car c'est bien d'une modernité intemporelle qu'il s'agit. C'est véritablement l'ultime groupe de Blues des cette fin de siècle (XX). Un blues hors norme qu ne s'égare point, porté par l'orgue basse Fender de Manzarek et la guitare de Gibson SG de Krieger; un blues auquel colle la voix sombre et vénéneuse de James Douglas alias Jim Morrison.
Le Blues donc, qu'on retrouve dès ce premier album avec "Back Door Man" de ce bon gros Willie Dixon. Le blues. Brut, parfois, sublimé le plus souvent. Je ne raconterai pas ici la formation du groupe mais il faut bien comprendre que nombreux titres figurant sur cette première galette, sont déjà joué en Live avant mêm sa sortie, tels les désormais classiques "Light My Fire", "When The Music' Over", "The End", court poème, enrichi chaque soir d'une ou deux phrases supplémentaires. C'est après avoir signé avec Elektra que le groupe enregistre en quinze jours le premier album, The Doors. Ce manifeste est de loin supérieur aux habituelles premières productions et annonce la carrière à venir: le blues classique "Back Door Man", une perle bluesy rageuse intemporelle "Light My Fire", la culture revue et corrigée par Morrison "Alabama Song" et à la fin la déclamation du drame obsessionel inspiré par un monde apocalyptique, avec paricide et inceste: "The End".
Avec les Doors, le Blues est revisité, un blues nourri et récité par les trois musiciens, capables de laisser filer le tempo au_delà du carcan réglementaire, et par un chanteur, âme chevillé au blues. Par la suite, ils seront nombreux à chercher vainement la clef de cette alchimie céleste, oubliant simplement le blues. Son assise sensuelle.
Deadkal 12/11/2005 avis: |
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