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Audioslave - Revelations - 2006


Genre : Fusion rock/funk
Traductions et paroles :!!!!

©Columbia
1Revelations
2One And The Same
3Sound of a Gun
4Until We Fall
5Original Fire
6Broken City
7Somedays
8Shape of Things To Come
9Jewel of the Summertime
10Wide Awake
11Nothing Left To Say But Goodbye
12Moth

Avis de la rédaction :

  
KlOwN
  
SiD

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The Funk War Machine

Mine de rien Audioslave a réussi à se faire sa place sur la scéne rock et pourtant ce n’était pas gagné… Né sur les cendres de deux grands groupes des années 90, ils se prirent un nombre incalculable de critiques. Mais rien ne les a arrêté et voici donc leur troisième album alors que certains auraient juré qu’il n’en ferait même pas un deuxième. Une des plus grosses critiques fut que ce groupe n’était qu’une addition des deux groupes, chacun faisant ce qu’ils avait l’habitude de faire dans son groupe précédent ce à quoi le groupe remédia dés le second opus et ce troisième effort en est l’aboutissement.

Annoncé comme un mix de Led Zep et d’Earth, Wind And Fire par les principaux intéressés, on ne pouvait qu’être dubitatif quand au résultat d’un tel mélange. Car si on ne doute pas un instant des capacités des ex-RATM, il n’en va pas de même pour l’ex-leader des Soundgarden qui a une voix plus taillée pour le rock. Le résultat de cette alchimie instable est maintenant écoutable et ce qui me vient en tête à l’écoute de cette galette c’est GROOVY BABY !.

On entre directement dans le vif du sujet avec un Revelations tout bonnement jouissif, ce heavy funk est on ne peux plus efficace. Le groupe est plus en forme que jamais et surtout sur la même longueur d’onde. La machine est lancé et on se prend un riff comme seul Morello sait en faire dans les dents avec One And The Same. La touche funk est plus présente dans ce morceaux avec ces cœurs sur les refrains et les riffs et rythmique typique bien que boostés. Avec l’intro de Sound Of A Gun on pense avoir là la première chanson soft de l’album, mais non car le riff ravageur qui suit remet les idées en place. Force est de constater que le mariage hard rock/Funk fait ici merveille prenant le côté « dansant » de l’un et la puissance de l’autre. Tim Commerford et Brad Wilk sont eux aussi tout à leur affaire ici. Petite pause avant de mieux repartir, Until We Fall est une ballade rock du meilleur effet où Cornell nous démontre qu’il n’à rien perdu de sa superbe voix.

Le single Original Fire est très bien choisi car illustre très bien les propos du groupe et est funky en diable tout en délivrant un taux de décibels fort appréciable. Broken City et Somedays reste dans le même logique est sont de qualités mais peut être un peu moins percutantes. Plus on avance dans l’écoute et plus on oublie les appréhensions du départ. On se prend encore une grosse claque avec Shape Of The Things To Come et son intro surpuissante et puis on se laisse entraîner dans des couplets mélodiques et plus posés avant de se reprendre le riff avec un chanteur survolté. Impossible aussi de ne pas se laisser porter par le groove de Jewel Of The Summertime. Wide Awake est plus tranquille et nous offre un très beau refrain. On sent des relents de Soundgarden sur Nothing Left To Say But Goodbye qui est la chanson la plus purement rock de l’album. L’album se clôt sur le très tendu Moth.

Cet album sonne très live presque pris sur le vif. Chaque musicien met réellement ces qualités au service des chansons, on a plus l’impression d’entendre une chanson des Rage avec un autre chanteur. Il est évident à l’écoute de cet album que d’une part le groupe est sur la même longueur d’onde et qu’ils prennent leur pied à faire cette musique et que d’autre part qu’ils ont réussi le mélange des styles avec brio.

Le titre de cet album n’est pas innocent car effectivement, il y a eu une révélation : Audioslave est enfin devenu Audioslave.

KlOwN  05/09/2006    avis

sans intérêt
à la rigueur
pas mal
bon
très bon
excellent

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