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Shatter Messiah - Never To Play The Servant - 2006


Genre : Thrash Metal
Traductions et paroles :!!!!

©Dockyard 1
1Never to play the servant
2Crucify freedom
3Frailt
4Hatred divine
5Fear to succeed
6All sainted sinner
7Inflicted
8Drinking joy
9Bad blood
10Blasphemy feeder
11Deny god
12Disillusion
13Bleed to shadow
14New kleen killing machine

Avis de la rédaction :

  
Iro22

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Difficile, à moins d’être sourd ou de ne surfer que sur le site officiel de Kyo, de se prétendre fan de rock et de ne pas réagir aux noms conjugués de Nevermore et Annihilator, apposés comme deux labels rouges ‘‘Elevé en Plein Air Sur La cote Ouest’’ sur la devanture Religio-morbide que nous sert Shatter Messiah en guise de pochette.
Le groupe est celui de Curran Murphy, guitariste de son état présentant la particularité d’avoir officié dans les deux groupes suscité (en même temps la moitié de la planète a joué dans Annihilator et il n’a été que musicien live pour le groupe de Loomis…) et a pioché dans les line up de ces deux brontosaures de la scène Metal Américaine, ce qu’il considérait comme le plus indiqué pour mettre à bien la mission de son Messie d’Eclat. Accompagné à la guitare par Dusty Holt, assisté à la basse de Ron Boisvert, au rythme du Métronome double-pédalique Robert Falzano, Murphy compte sur la voix polyvalente de Greg Wagner pour sortir son groupe de la masse de sous Annihilator, de Sous-Metallica, de Sous-Slayer et autres fleurissant les BACS quelques semaines, et nos poubelles de longs mois. Disons le tout net : Never Play The Servant n’est pas merdique… Pas autant que sa pochette le laisse espérer en tout cas : Il est simplement d’une effroyable banalité, d’une saisissante impression de déjà vu, piochant dans le meilleur du Power suraigu à la suédoise, du Thrash bien de chez eux (s’autorisant avec Drinking Joy à plagier Tankard dans le ‘‘Thrash à Bière, mettez moi un demi sans mousse s’il vous plait’’ !) et le Death à certains instant… Mélangeant allègement voix Claire, voix grogné et voix gutturale, l’ami Wagner nous offre là un déclaration non assumé au Metalcore (qui je le rappelle, avec le correcteur orthographique de Windows, s’écrit Mettable, ça veux tout dire !). Pas mauvais ça non, on se prend à fredonner Never To Play, alors que l’intro de Hatred Devine ou de Bad Blood passent bien, mais, franchement, dans l’océan de Metal déferlant sur la planète rock depuis maintenant 30 ans facile, cette goutte, cet éclat d’écume qu’est Shatter Messiah et diablement dispensable…

C’est drôle comme cet album, renfermant de très bons riffs, une bonne voix et des musiciens de talents, n’arrive pas à capter réellement mon attention… Suis-je devenu un frustré du Rock, un Aigri du Metal ou un désolant grabataire du Thrash, Hermétique aux sonorités du Style à force d’en bouffer ?!

Va écouter South Of Heaven ( passe deux fois Skeleton Of Society), reviens.

Non, c’est définitivement Never To Play The Servant qui m’ennuie.

Iro22  22/10/2006    avis

sans intérêt
à la rigueur
pas mal
bon
très bon
excellent

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