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Ministry - The Mind Is A Terrible Thing To Taste - 1989


Genre : Metal Indus
Traductions et paroles :!!!!

©Sire
1Thieves
2Burning Inside
3Never Believe
4Cannibal Song
5Breathe
6So What
7Test
8Faith Collapsing
9Dream Song [CD Bonus]

Avis de la rédaction :

  
SiD

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89, ça remonte à loin… 1989, Ministry devient le Ministry que l'on connaît, avec ce son électronique répétitif, organisé ponctuer de guitare Métallique abrasive nourrit dans ce Chicago, ville industrielle et froide, par la musique de Big Black. Comme une machine qui vous écrabouille la gueule et vous scie le pied en même temps.
Big Black, groupe de Steve Albini, méconnu va réellement pénétrer le groupe Al Jourgensen et Paul Barker pour en modifier littéralement sa façon de faire sa musique. En 1988, sortie de The Land of Rape And Honey, Ministry déclare l'ère du Metal Indus ouverte et loin de là les débuts New Wave/Synth Pop de With Sympathy semble ne plus appartenir au même groupe.

Au-delà du presque concept-album Psalm 69 adulé par les foules, The Mind Is a Terrible Thing to Taste est pour moi le meilleur de Ministry. Depuis tout ce temps il n'a pas pris une seule ride, on ne peut pas en dire autant des autres! Et si The Land of Rape And Honey avait mis une grosse claque de par la nouveauté de ce mélange psychotique EBM et Metal, celui paru l'année suivante rapprochait encore un peu plus la frontière entre ces deux mondes. Cet album suit l'évolution naturelle du groupe à savoir mettre de plus en plus les guitares en avant mais sans devenir encore les réelles maîtres à bord. L'évolution majeure ici tient dans la rythmique, aussi bien dans les samples ou du synthé couplés en boucle, qui au lieu de devenir lassant et rébarbatif prennent tout leur sens pour rendre les titres entêtants et hypnotiques, qu'au niveau de la batterie qui gagnant en complexité donne de la profondeur et du volume à cet album.
L'aspect boite à rythme est gommé, Ministry ressemble de plus en plus à un groupe Rock et à fortiori Métal.

Niveau chansons, on est clairement servis, 9 titres pour 50 minutes Al Jourgensen s'en donne à cœur joie. Nihiliste, tordu, défoncé, dérangeant, il dénonce, parle de ce qui le perturbe dans la vie qui l'entoure ou dans la sienne. Intro boulonneuse à air comprimé, "Thieves" secoue par son caractère politique, défiant la corruption et autres magouilles pas d'un homme en particulier mais de la masse abjecte qui profite du crime. Rythme saccadés comme le tapis roulant d'une broyeuse, qui tantôt s'accélère sur fond de sample de Full Metal Jacket. "Burning Inside" parle de la drogue et par ce fait de sa propre addiction, c'est aussi le premier titre de l'album où l'on est touché par l'évolution basique mais indéniable de la batterie.
Inspirée par le roman One Flew Over the Cuckoo's Nest de Ken Kesey qui sera adapté plus tard au cinéma pour donner un des chef-d'œuvre ultime de cet art, Vol au-dessus d'un nid de coucou, "Cannibal Song" basé sur la folie humaine et bercé par le saxo Lynchien de Marc Williams n'est peut être pas à prendre au strict premier degrés de la chose.

"Breathe" étouffante composition qui retrouve l'aspect tendu et à effet de compte à rebours de "Thieves", accompagné de son ami de Skinny Puppy Nivek Ogre. Al continue comme dans le précédant de dénoncer le viol de notre planète de par notre irrespect envers la nature, l'environnement, la pollution et les activités nucléaire mené par la course au "progrès".

"So What" chanson phare de l'album et une des plus longues du groupe, alterne entre couplet pensif et refrain violent matraqué par la batterie et tronçonné par la guitare. Si le thème principal est bien l'autodestruction, la violence urbaine, la sensation de faire mal pour vivre, ne prônant en aucun cas ces faits et gestes mais se demandant juste pourquoi, ce que la plupart des gens (et surtout les hauts placés) ne font pas. "Faith Collapsing" est une outro à l'album, instrumentaliste sur fond de 1984 et Fahrenheit 451, clôturant un album aux ambiances très diverses allant même jusqu'à incruster du Hip Hop dans "Test" en toute réussite, devenant le plus riche de Ministry.

La Bonus track "Dream Song" compris uniquement sur la version CD s'apparente à un clin d'oeil aux vielles influences du Ministère Indus, une ambiance Rock Gothique dépourvu de guitare, un chant féminin, bref très différent du reste mais néanmoins troublant.

En clair, cet album est chose terrible qu'il faut tester!


SiD  17/10/2006    avis

sans intérêt
à la rigueur
pas mal
bon
très bon
excellent

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