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Angra - Angels Cry - 1993


Genre : Power Metal
Traductions et paroles :!!!!

©LMB/SPV
1Unfinished Allegro
2Carry On
3Time
4Angels Cry
5Stand Away
6Never Understand
7Wuthering Heights
8Streets Of Tomorrow
9Evil Warning
10Lasting Child: The Parting Words/Renaissance

Avis de la rédaction :

  
Iro22

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1993, le Brésil du Rock a les yeux rivés sur Sepultura (et son Chaos A.D.) et c’est dans l’ombre qu’Angra lâche une bombe de Heavy/Speed Mélodique avec son premier album (si on exepte l’Ep Reaching Horizons) Angels Cry.

Angra partage deux caractéristiques avec Sepultura : La première évidente : Ce sont les seuls deux groupes de métal Brésiliens à avoir traversé les frontières et la deuxième, plus intéressante, de n’être aujourd’hui plus que l’ombre d’eux même, car les têtes pensantes de ces deux groupes ont abandonné le navire et son nom à leurs ex compagnons, emportant leurs talents vers des frégates neuves et bien plus créatives que ce que les deux entités amputés produisent maintenant (Soulfly pour le père Calavera et Shaaman pour notre Cher André Matos ainsi que bassiste Luis Mariutti et le batteur Ricardo Confessori).

Car Angra doit beaucoup à la voix de Matos, limpide, puissante, d’un aigu saisissant mais toujours énergique et juste. Une voix se mariant parfaitement avec le style, car le Power Metal distillé par le groupe (voui voui à la Iced Earth ou Hammerfall) affectionne particulièrement ce genre d’organes. Mais il ne faut pas croire que le jeune homme (à l’époque la 20aine fringante) est le seul maître à bord, car la plupart des compositions musicales viennent de Raphael Bittencourt, guitariste Rythmique et garant du son speed et accrocheur. Ces deux hommes vont accoucher de 10 titres faisant véritablement date dans le monde du Metal. La recette est simple mais ultra efficace : Jouer un Métal intellectualisé, rapide et racé, appuyé par la voix cristalline de Matos, tabler sur quelques passages en Mid Tempo pour laisser planer le son et renforcer la qualité des compositions et d’insérer dans tout cela, doucement mais sûrement des parties de Musiques classiques ainsi que des instruments traditionnels Brésiliens. En bref garder un pied chez soi en se tournant corps et âme vers une Europe prêt à tout entendre pourvu que ce soit bon.

Et c’est un euphémisme que de dire que c’est album est bon… Car, et c’est bien la force du combo, tout les musiciens cassent la baraque. La batterie (à noter que ce n’est pas Confessori qui a enregistré les parties mais bien Alex Holwattz, qui maintenant sévit chez Rhapsody) est puissante, allié à la basse majestueuse de Luis Mariutti, pas toujours au premier plan mais diablement efficace. Et que dire de la paire Loureiro/Bittencourt, si ce n’est qu’elle s’affirme dès cet album comme un duo Rythmique d’une classe incomparable (laissant d’ailleurs la compositions de la plupart des Solii à des potes, tels que Sasha Paerth de Heavens Gate ou Kai Hansen et Dirk Schächter de Gamma Ray) allié à la voix d’un André Matos franchement éblouissante (et qui va en plus s’améliorer au fil des ans, y a qu’à jeter une oreille du coté du live de Shaaman pour être à genou).

Coté compo c’est tout bon, on ouvre avec l’allegro inachevé de Shubert (à partir d’Holy Land, Angra composera ses propres morceaux classiques) avant de partir sur un Carry On au riff insubmersible.

Un quasi sans faute tant les titres qui s’égrènent sont remarquables, que ce soit Time et son changement de rythme ou Evil Warning qui ne s’essouffle jamais, sans oublier Angels Cry (et son passage traditionnel Brésilien ainsi que la reprise d’un passage des quatre Saisons de Vivaldi) en passant par la reprise du Wuthering Heights de Melle Kate Bush, qui malgré une rythmique convenu démontre tout le talent de Matos. Stand Away part comme une ballade avent d’exploser sur l’impulsion de violons et des guitares, porté par un refrain pour le moins Baroque.
Streets Of Tomorrow, et son riff énorme, annonçant une chanson plus grave dans l’approche que le reste de l’album et Never Understand, plus classique mais faisant preuve d’une impressionnante perfection dans sa composition se révèlent être, chacune à leur façon les vrais bijoux de cet album qui n’avait pas besoin de tant pour briller. Seule faute de Gout, la très dispensable Last In Child, pécher mignon de Matos dont la durée passe allégrement les 7 minutes, en deux actes et qui n’apporte rien si ce n’est l’ennuie et l’envie de se refaire un p’tit coup de Carry On en intraveineuse. Zap au début de l’acte II (nommé Renaissance Arf !) pour refaire couiner mon vieil électrophone et jubiler à l’idée de réentendre Angels Cry dans son intégralité !

1993 donc et Angra pose les bases de ce qui va offrir (au groupe puis à Shaaman) de bien belles années couleur Power Mélodique avec un Angels Cry aussi délicatement doux qu’il est profondément puissant. Et dire qu’Holy Land, qui va suivre en 1996 est encore plus puissant !!

Iro22  16/10/2006    avis

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