Nouveau Testament :
Seattle, 1985, le compté et le monde entier n’avait pas encore succombé au Grunge (4 ans à attendre seulement), et le Thrash venait de se lancer 300 bornes plus bas. C’est dans ce conteste que sort le premier album de Metal Church, un groupe de Heavy n’ayant comme seule prétention de prêcher la bonne parole du Metal aux quatre coins de la terre. Deux albums cultes plus tard (Metal Church en 1985 et The Dark en 1986) et voici le combo affublé d’un respect religieux de la part des Metalhead du monde entier. 1990 se passe et, hormis un the Human Factor en 1991, pas grand chose de vraiment transcendant va se passer dans la carrière du Church. C’est d’ailleurs dans la rubrique nécrologique que le groupe refait une apparition, lorsque David Wayne (premier chanteur, remplacé depuis par Mike Howe, puis revennu, puis reparti, ayant laissé sa place à Ronny Munroe) décède d’un accident de la route en 2005.
Electrochoc ?! Peut être, mais force est de constater que Metal Church revient avec A Light In The Dak sur les traces encore fumante de son glorieux passé. Une pochette reprenant la statue guitare-Croix qui marqua de son aura le premier album du groupe, signe fort d’un retour aux sources voulu. Kurdt Vanderhoof, guitariste et seul survivant du Line Up des grandes années, reprend la composition très au sérieux et nous délivre en 10 titres (plus une reprise) un opus reprenant tout les ingrédients propres à l’église du Metal. Cet album est un concentré de Riffs et possède un groove saisissant. Cet album voit des refrains inoubliables s’immiscer dans tout les recoins de ses titres, et les solii, quoique que parfois trop techniques, délaissant le coté mélodieux, pourtant primordial, sont d’une époustouflante réussite. Alors où est le problème me dirait vous ?!
Il n’y a pas de problème, cet album est saisissant ! Simplement, Ronny Munroe, quoique plein de bonne volonté a une voix ne valant pas un denier face à David Wayne (face à Mike Howe non plus d’ailleurs !), son chant manque d’agressivité et lorsque la rythmique a la puissance de Son of the Son par exemple, c’est impardonnable ! Ajoutez à cela, que, le Culte n’aidant pas, tout album fait pâle figure face à de glorieux ancêtres que sont Metal Church et The Dark.
Toutefois, les fans du Church ne pourront être que ravis du retour des fils du Heavy/Thrash de Seattle et salueront comme il se doit cet album.
PS : A noter l’hommage à David Wayne par l’intermédiaire de la reprise de Watch The Children Pray, qui je l’espère donnera l’envie aux nouveaux d’écouter l’ancienne version !
Iro22 11/10/2006 avis: |