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Les Fondations:
Le mouvement Punk naît en réaction de la musique devenue (trop) élitiste, en réaction au Rock Prog et autres Guitar Heroes, c'est voulu simple (mesure en 4/4, composition en couplet refrain, Power Chords souvent utilisé). Mouvement non révolutionnaire, ni évolutionnaire de la musique. C'est une simple révolte, qui accompagné par les crises, est devenu un courant musical majeur et populaire se renouvelant toujours, ressuscitant de ces cendres là où ne l'attendait pas…
On parle souvent de 1976 dans la naissance du Punk mais il a longtemps été couvé!
Bien avant le nihilisme Punk, on pouvait déjà constater une certaine rage et une incontestable folie destructrice chez certains groupes.
Dès 1965, dans la région Garage de Seattle, les Sonics (originaire de Tacoma dans l'état de Washington) déboule en asticotant le Rock bon enfant avec leur premier album Here Are The Sonics souvent cités comme le premier Punk band influençant volontairement ou pas des gens comme Iggy Pop, les New York Dolls, les Dead boys et aussi la Génération perdue des années 90 de ce même Seattle. Et comme un groupe de Punk, il ne résistera pas à sa propre folie, se désintégrant une paire d'années plus tard.
Oui, souvent ambigu, la scène Garage rock Américaine est considéré comme la scène Pre-Punk. Le MC5 et son guitariste Fred "Sonic" Smith (à ne pas confondre avec l'ancien bassiste de Television) font parti de ceux là, en lançant Kick Out The Jams en 1969 la comparaison ne pouvait qu'être légitime. Pas tant dans la musique qui sonne résolument plus du coté Hard Rock mais plutôt dans l'énergie et de la fureur.
Bien sur on ne pouvait pas parler des influences du Punk sans parler des Stooges et son leader Iggy Pop qui est au punk ce que Ozzy Osbourne est au Metal, le Parrain.
L'autre bande de Detroit sera principalement l'influence majeur et incontesté du mouvement, entre drogue, attentat sonore à grand coup de musique Fuzz et provocation (écoutez l'hostilité présente dans le document Live des Stooges Metallic K.O. le seul live où l'on peut entendre les cannetes se briser sur les instruments…). Distribuant à la pelle de véritables hymnes Punk tel que "I Wanna Be Your Dog", "Search & Destroy" ou "No Fun" (qui tellement repris par les Sex Pistols, qu'il en deviendra un morceau légitime de leur répertoire, si mince…). La passion pour ce groupe étant d'ailleurs peut être le seul point commun entre les différents membres des Ramones.
Mais il n'y a que dans la vague Garage Rock où ses prémisses se faisaient déjà sentir, on peut parler aisément du groupe Londonien de Rythm&Blues The Who.
Qui sans avoir une musique très violente a(vait) un jeu de scène extrêmement grandiose. Les sauts/bonds
du génialissime guitariste Pete Townshend et surtout le dévastateur Keith Moon, batteur de son état qui aimait bien exploser son matériel à la fin du set. D'ailleurs les chambres d'hôtel se souviennent encore aussi de leur passage (même les WC détruit à coup de pétard).
On peut inclure aussi le Velvet Underground de Lou Reed pour son goût pour le sado-maso ou le groupe Electric Eels, entre Free Jazz et Garage Punk, le groupe Proto-Punk qui ne sorti que des singles durant sa courte jeunesse (de 72 à 74) avait déjà du nihilisme inérrant des années plus tard chez leurs successeurs Punk.
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